Vallée du Lot

Entraygues sur Truyère

Entraygues se situe au confluent du Lot et de La Truyère, « entre les eaux » comme son nom l’indique en occitan. Deux ponts permettent de franchir les deux rivières auxquelles on doit l’étymologie de la ville : le pont de Truyère (fin XIII°) et le pont Notre-Dame sur le Lot.

C’est ainsi que vin, seigle et fromages descendaient à Cahors et que la morue remontait par gabare depuis Bordeaux donnant naissance à l’estofinado.

Le bourg a conservé cependant ses ruelles à caractère médiéval : passages couverts, « cantous », maisons des XV° et XVII° siècles, chapelle Notre-Dame-du-Pontet.


Entraygues reçut la visite de Louis XI qui s’y arrêta avant de se battre contre le comte d’Armagnac.
La cité a été fondée au milieu du XIII° siècle en même temps que le château construit par Henri II, comte de Rodez, entre 1278 et 1290.
Entraygues fut fortifiée en 1357. Il ne reste aujourd’hui que deux tours carrés à mâchicoulis des 213 tours reliées par des remparts et entourées de fossés ainsi qu’un corps de logis restauré au XVII° siècle.


Entraygues constitue alors un point stratégique au carrefour des voies de communication, au croisement des routes de l’Auvergne et de la vallée du Lot.
Une bonne partie de l’année, les flots du Lot grossis par la Truyère permettaient de commercer avec les autres pays ouverts sur la vallée du Lot.

A visiter aux alentours :

Le village de Fel, bâti sur une crête, conserve aujourd’hui une petite tour, vestige d’un château. Le plateau touche le département du Cantal et s’étale vers la vallée du Lot par des pentes en gradins, (anciennes « coltades ») où fleurissait jadis la vigne en partie disparue. Cette vigne (cépage gamay) renaît aujourd’hui. Ce vin blanc fruité ou rouge se déguste avec les cabécous, fromages au lait de chèvre, qui lui sont étroitement associés car fabriqués également au Fel.

A 12 km d’Entraygues, Espayrac.
Ce village qui dépendait de l’abbaye de Conques constitue, hier comme aujourd’hui, une étape sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. C’est un lieu de passage pour les pèlerins qui se rendaient d’Estaing à l’abbaye de Sainte-Foy tout comme Golinhac.