Rouergue occidental

Cransac

La ville de Cransac, située à 7 km de Decazeville, est connue pour ses gaz chauds (280°C) issus du « Puech que ard » (montagne qui brûle).

Le musée : La mémoire de Cransac retrace les grandes mutations vécues par la cité, connue dès les Romains pour le bienfait de ses eaux, exportant, vers 1850, jusqu’à 100 000 bouteilles et accueillant quelque 5 000 curistes par an, qui traversa ensuite l’épopée minière jusqu’en 1962 et se reconvertit, dans un revirement spectaculaire, au thermalisme. 4 000 m2 d’exposition, plus de 320 reproductions photographiques, maquettes, dont une splendide maquette animée de 12 m.
Un Passeport vers le passé, parcours de redécouverte de l’archéologie industrielle vous aménera à la découverte de vestiges des époques thermale et minière dans le village, suivi de la visite commentée de musée retraçant le parcours effectué sur le terrain.
Dès la plus haute Antiquité et pendant des siècles, Cransac accueillera des malades venus pour le traitement de leurs rhumatismes ou de lésions ostéoarticulaires. Il s’agit d’une forme de soins uniques en Europe.
Devenue cité minière dès la fin du XIX ° siècle, Cransac perd sa vocation de station thermale. La création de La Découverte à Decazeville (mine à ciel ouvert), en 1896, remplace le parc thermal par un terril. Assurant à Cransac un essor économique important avec 7 000 habitants en 1914.
Depuis 1960, date de la fermeture du puits, l’important terril est redevenu un parc thermal adhérent de la Chaîne thermale du Soleil.

Cransac reçoit quelques milliers curistes par an. Et de bon matin, on peut encore apercevoir les fumées produites par le feu souterrain.

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