Voilà un bout de temps que les Biscotins et Croquitos ont envahi le Sud-Aveyron. Du vrai beurre et un tour de main ancestral de leur concepteur, Guy Majorel, laissent longtemps leur arôme dans les palais des gourmets.
Les Biscotins de Camarès sont devenus un nom générique. Ce furent en fait les premiers modèles d’une gamme de biscuits sablés exceptionnels.
Créés et déposés par leur concepteur, Guy Majorel pâtissier à Camarès, les Biscotins ont fait des petits : les Croquitos. Il faut citer aussi les Biscotins à l’ancienne qui se reconnaissent à leur goût à la fleur d’oranger. Ils sont produits selon une recette d’Alexis Cros, boulanger à Brusque à la fin du 19ème siècle, l’arrière grand-père de Guy Majorel.
Délicieux au petit-déjeuner ou au goûter, avec une tasse de café ou de thé ou en fin de repas pour finir son verre de vin. Les Biscotins se déclinent également à l’anis..
Aux côtés des Biscotins, Guy Majorel a enrichi sa gamme de « cousins » tout aussi délicieux. Ses Vanillais et Amandéens – aux noms évocateurs- imprimeront sur les palais des gourmets, une finesse d’arôme qui durera longtemps.
Leurs points communs : Tous sont 100% naturels, sans additif ni conservateur.Tous se conservent six mois.
Guy Majorel est le dernier représentant d’une dynastie de boulangers Aveyronnais. L’arrière grand-père de Guy pétrissait à Brusque et confectionnait déjà des biscotins, tout comme ses grands-oncles. Génération après génération, ils se sont transmis le flambeau d’un savoir-faire et le truc absolu de la boulange, le levain.
Guy Majorel fait aussi de la fouace. «Le plus important, c’est la maîtrise de la fermentation, c’est elle qui donne le goût. Autrefois, on créait la levure sur une base de pomme de terre et on la maintenait entre 6 et 60°. Quand j’ai quitté ma boulangerie pour monter ma biscuiterie, j’ai ramené avec moi un petit bout de pâte, c’est elle qui contient mon levain. Et à chaque fois que je fais la fouace, j’en réserve un bout dans le pétrin pour la fournée suivante. C’est ce levain qui donne le goût. Aujourd’hui, les industriels utilisent des levures de bière sans goût. »
Bref, sa fermentation tient comme son savoir-faire dans une transmission perpétuellement régénérée …
Et ne lui parlez pas de ses concurrents industriels. Il pourra vous décrire par le menu tous les additifs, édulcorants que l’on ajoute ainsi que les beurres de mauvaise qualité.
Alors, même si vous n’êtes pas un grand amateur de biscuits, si vous passez par Camarès, n’hésitez pas ! poussez la porte de sa biscuiterie installée le long du Dourdou, dans une ancienne fabrique de draps.
Vous découvrirez que Guy Majorel ne se contente pas simplement de “biscuiter“. L’homme est du type créateur bouillonnant. Il a son propre musée où il expose ses œuvres. Le musée de Pappaggui… Un manifeste pour la fantaisie et un endroit contre la déprime. A voir absolument, à Camarès.
Biscuiterie Guy Majorel
Tel 05 65 99 51 49
fax 05 65 49 52 34
Les biscotins de Camarès.
Visites de groupes minimum 12 personnes. Prendre RV une semaine auparavant. Visite de la biscuiterie, dégustation des biscotins, vente en atelier.
