Amicales et Folklore

Les amicales de Toulouse et de la Haute-Garonne

Née avant guerre, l’Amicale des Aveyronnais de Toulouse et de la Haute-Garonne s’était assoupie telle la Belle au Bois dormant en 1956. Quinze ans plus tard, elle sortira de sa torpeur sous l’impulsion de deux avocats d’origine aveyronnaise.

Aujourd’hui, on estime à 90 000 le nombre de Toulousains natifs ou descendants de l’Aveyron. Ils sont répartis dans tous les secteurs de la société sans aucune prédilection particulière. Même si on compte quelques bistros tenus par des Aveyronnais.
En 1979, l’Amicale lance la Nuit Aveyronnaise. Une grande soirée qui est devenue au fil des ans, une véritable institution toulousaine. C’est également, l’un des bals musette les plus réputés de France qui rassemble plus de 1000 personnes.

« Nous avons eu les meilleurs noms à l’exception d’Yvette Horner », explique Roland Malgouyres, ancien président de l’Amicale jusqu’à l’an 2000. L’Amicale quant à elle, compte environ 200 familles adhérentes .

A côté de la Nuit Aveyronnaise d’autres événements rythment la vie des amicalistes de Haute-Garonne, le Loto, la sortie annuelle, le grand pique-nique de la Saint-Jean qui se termine par un aligot géant dans la campagne toulousaine. L’assemblée générale est l’occasion de l’élection de la Pastourelle.

En 2007 le premier marché de Pays organisé place du Capitole a connu un franc succès avec 30 000 visiteurs. Prochaine édition : le 20 mars 2009.
En 2000, l’Amicale avait été désignée par l’Express comme l’un des réseaux d’influence de la Haute-Garonne. « Nous nous sommes toujours débrouillés pour faire présider nos banquets par des personnalités de tout bord politique.» Un soupçon d’influence visant sans doute à l’époque l’origine aveyronnaise des Baudis : le père de Dominique Baudis, Pierre, était natif de Decazeville, et ingénieur aux Houillères. De tout temps, il avait soutenu l’Amicale. Le nouveau maire PS n’a pas dérogé à la règle. Entre la municipalité toulousaine et les Aveyronnais, le courant passe.

Et demain ?
A l’instar de beaucoup d’autres, l’amicale toulousaine n’échappe pas à l’interrogation sur le passage du témoin aux jeunes générations. Accaparés par la vie professionnelle, les jeunes, trop souvent, sont peu motivés par la vie de l’Amicale. La proximité géographique avec le pays l’empêche de servir de levier d’aide aux jeunes étudiants aveyronnais pourtant très nombreux dans la métropole.
 » Le week-end, ils n’ont qu’une idée en tête : remonter au pays. Et comme il n’y a pas de problème de logement à Toulouse, nous sommes beaucoup moins sollicités qu’à Paris pour organiser des réseaux d’entraide »,
Dans les années 60, c’était l’Amicale de Balmat qui avait repris le relais en Haute-Garonne, leur loto annuel réunit pas mal de monde.
Tout cela n’a pas empêché l’Amicale de lancer des initiatives comme ce banquet géant réunissant les amicales Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon dont le premier s’est tenu le 7 mai 2000, à Saint-Affrique. Depuis ces dernières années, elle organise un marché de Pays pour ne pas être en reste avec Paris. Prochaine édition les 20, 21 et 22 mars 2009 .

Siège de l’Amicale de Toulouse
« L’ IMPREVU »
7 rue Jean Aicard
31500 TOULOUSE
Tél. : 05 61 58 11 25

Site internet